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Glozel avant Glozel. Confins et sanctuaires, 2019.

Depuis bientôt un siècle, on s’éreinte à faire entrer Glozel dans le temps. Mais a-t-on seulement essayé de le replacer dans l’espace et d’en comprendre la localisation ? Certes, si la question s’adressait à la seule géographie physique, qui fluctue peu, elle serait assez vite tranchée. Mais il en va tout autrement si l’on sollicite la géographie humaine, avec son enchevêtrement de territoires engendrés par les multiples appropriations administratives de l’espace. D’autant que le contour de chacun de ces territoires a pu évoluer de façon importante au cours du temps...

Par une enquête régressive, rebroussant la chronologie, cette étude tente de reconstituer l’enchaînement des contextes locaux qui ont accueilli Glozel. Jusqu’à retrouver ceux qui ont pu lui donner du sens. Sont principalement explorés les territoires des communes et paroisses de Chevalrigon, Ferrières, La Guillermie et Lavoine, mais aussi des communes et paroisses voisines de l’Allier, et ponctuellement de la Loire et du Puy-de-Dôme. A cet effet, de nombreuses disciplines sont sollicitées, selon les époques : histoire, généalogie, archéologie, géographie historique, archéogéographie, géologie, linguistique, étymologie, microtoponymie, analyse du légendaire local…

Des faits ignorés sont révélés : Sait-on par exemple que la reine de Bohème s’est rendue au château de Montgilbert ? Qu’une petra solemnis, pierre consacrée, dominait Chevalrigon ?...

Des problématiques inédites sont abordées, notamment : Quelle peut être la raison d’être de la paroisse, à la fois exiguë et surnuméraire, de Chevalrigon, dont Glozel relevait autrefois ? Que sait-on du passé minier et métallurgique de Ferrières ? Que peut apporter à la compréhension de Glozel sa position sur une frontière archaïque, attestée mais totalement méconnue, qui s’est maintenue jusqu’à aujourd’hui ? Que peut apporter à cette même compréhension la proximité de Glozel et d’un mediolanum celtique complètement ignoré à ce jour ? A quelle province, et plus anciennement à quel territoire celtique, est-il légitime de rattacher Glozel ?...

Ainsi replacé dans l’environnement qui a pu lui donner naissance, l’ensemble du patrimoine archéologique de Glozel, collections et site, trouve une cohérence que suggèrent en fin d’étude quelques hypothèses originales…

 

224 pages, 16 x 24 cm, 554 notes de bas de pages donnant accès aux sources de la recherche,
94 illustrations noir & blanc et couleur dans 58 figures, une foule d’informations inédites...

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Quelques échos :

 

Le temps enfoui. Glozel après-guerre, 2022.

Depuis bientôt un siècle, l’énigme de Glozel oppose une résistance insolente à toute interprétation scientifique concluante. Si bien qu’en dépit de la disparition de tous les acteurs de la première heure, ce bruyant épisode de l’histoire de l’archéologie est encore loin d’être clos.

En 2003, La préhistoire chahutée s’était limitée à l’étude de Glozel avant-guerre. Le temps enfoui complète ce premier volet en abordant Glozel après-guerre, toujours sous l’angle de l’histoire des sciences et de l’épistémologie. L’ouvrage passe ainsi au crible une actualité sans cesse renouvelée, comme les tentatives de datation à partir des années 50, la promesse de nouvelles fouilles dans les années 80, des propositions récentes de déchiffrement du corpus glozélien ou encore l’émergence de structures associatives autour de Glozel.

Pour redonner la parole aux faits et replacer le débat sur le seul terrain scientifique, cette nouvelle étude a dû aussi tordre le cou à 40 ans de rétention et de désinformation. Car l’engagement de l’Etat au cours des quatre dernières décennies a contribué à stériliser la controverse en la réduisant à une simple bataille de communication. Pour ce faire, le recours à d’autres approches a été nécessaire, comme les techniques les plus offensives de l’investigation ou l’analyse critique du discours.

Ces travaux se sont appuyés sur le dépouillement complet des volumineuses archives privées du Musée de Glozel et, non sans difficulté, sur l’accès inédit à des documents publics jalousement protégés. Ils ont également bénéficié du point de vue privilégié de l’auteur, témoin et parfois protagoniste de certains épisodes.

 

532 pages, 16 x 24 cm, 1411 notes livrant toutes les sources afin de permettre au lecteur de poursuivre l’enquête, plus de 400 visuels dans 236 figures.
Dos cousu pour une plus grande maniabilité de l’ouvrage, conçu comme un outil de recherche.

94 illustrations noir & blanc et couleur dans 58 figures, une foule d’informations inédites...

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Quelques échos :