
Ces différentes travaux d’étude sur l'histoire et l'archéologie de la Montagne bourbonnaise, et plus particulièrement sur Glozel, ont suscité de nombreux échanges entre auteur et lecteurs. Certaines des questions soulevées par ces échanges nécessitaient des compléments d’information importants, qui pouvaient intéresser d'autres lecteurs. Aussi quelques-unes de ces questions sont-elles reprises ci-après, suivies des réponses apportées sous forme d'articles librement consultables :
Une carrière antique de marbre turquin à Ferrières-sur-Sichon (Allier), novembre 2025.
Glozel : du champ Duranton au Champ des Morts, juillet 2025.
Les bronzes gallo-romains de Montgilbert (Ferrières-sur-Sichon, Allier), janvier 2025, avec Addenda en août 2025.
Pour un nouveau Corpus des inscriptions de Glozel, août 2024.
Glozel : un dépôt votif, avril 2024.
Légendaire de Ferrières 1 : le Sichon en amont du bourg, 2020.
Légendaire de Ferrières 2 : le Sichon en aval du bourg, 2020.
Légendaire de Ferrières 3 : château de Montgilbert, 2020.
Microtoponymie frontalière. Exemple de la commune d'Arfeuilles (Allier), 2020.
A propos de la famille de Manissy, 2020.
Etymologie du toponyme Glozel, 2020.
Question : Pourquoi Confins et sanctuaires, qui propose l’étymologie de nombreux toponymes et microtoponymes locaux (comme Ferrières, Sichon, Vareille, Arronnes, Bois rond, Mialennes, Pierre soulen, pré des Moines…), n’aborde-t-il pas la question de l’origine du toponyme Glozel ?
Réponse : Etymologie du toponyme Glozel PDF
Question : Quelle peut être l’origine du blason de la famille de Manissy représenté page 123 de Confins et sanctuaires ? Et cette famille, impliquée dans l’activité métallurgique récente de Ferrières (XVIIe siècle), a-t-elle laissé des traces locales ?
Réponse : A propos de la famille de Manissy PDF
Question : Pourquoi ces nombreuses références à la commune d’Arfeuilles en Montagne bourbonnaise (pages 59, 66, 68, 69, 94, 165 de Confins et sanctuaires) ? Existe-t-il des liens entre Ferrières et Arfeuilles que n’aborde pas l’ouvrage ?
Réponse : Les deux anciennes paroisses de Ferrières et Arfeuilles ont beaucoup de similitudes. Tout d’abord, un vaste territoire de même superficie, à savoir un peu plus de 60 km2, traversé de part en part par une rivière qui en constitue comme la colonne vertébrale : le Sichon pour Ferrières, le Barbenan pour Arfeuilles. La partie la plus élevée est forestière. La partie basse, qui accueille le bourg, a une vocation plus agricole. Les deux paroisses conservent la mémoire d’une pierre consacrée : petra sollemnis (Pierre soulen du cadastre napoléonien) pour Ferrières, petra sancta (actuelle Pétrassin) pour Arfeuilles. Les deux paroisses incluent une frontière archaïque, pour le moins celtique, dont les toponymes Randier (entre autres) pour Ferrières et Guérande pour Arfeuilles sont un des indices. Leur proximité (16 km à vol d’oiseau entre les deux bourgs) pourrait les faire entrer dans le maillage frontalier de territoires anciens, qui restent à délimiter. Ci-après, une petite pierre pour contribuer, peut-être, à cet édifice :
Microtoponymie frontalière. Exemple de la commune d’Arfeuilles (Allier) PDF
Question : Il est question, pages 62 et 130 de Confins et sanctuaires, du recensement d’une « trentaine de légendes locales », concernant donc Ferrières et Chevalrigon. Est-il possible d’avoir les références de celles que l’ouvrage n’aborde pas ?
Réponse : Ce sont non seulement les références, mais aussi les textes les plus anciennement publiés qui sont disponibles ci-après :
Légendaire de Ferrières 1 : le Sichon en amont du bourg PDF
Légendaire de Ferrières 2 : le Sichon en aval du bourg PDF
Légendaire de Ferrières 3 : château de Montgilbert PDF
Question : Vos interprétations des toponymes de Ferrières s’accordent-elle avec celles proposées par Louis Levistre il y a plus d’un siècle ?
Réponse : Le sujet et l’ambition des deux études ne sont pas les mêmes. L’interprétation toponymique est l’objet principal de l’article de Levistre, qui traite de plus de 250 noms de lieux. Dans Confins et sanctuaires, il ne s’agit que d’un outil utilisé ponctuellement, portant principalement sur une vingtaine de toponymes, mais de façon très développée pour certains. D’autre part, Confins et sanctuaires, comme ce titre l’indique, aborde deux domaines, à savoir les limites de territoires et les lieux de culte, qu’à aucun moment Levistre n’envisage. Nous proposons ci-après une édition de l’article de Levistre où sont signalés, en note, les principaux toponymes qui ont fait l’objet d’une étude soit dans Confins et sanctuaires, soit dans certains des articles mis en ligne sur cette page.
Edition commentée et annotée de Louis Levistre, Etude sur la signification des noms de lieux de la commune de Ferrières-sur-Sichon (Allier), 1906. PDF
Question : Si Glozel est un dépôt votif, comme vous en avancez l'hypothèse, pourquoi cette interprétation, qui a eu d’autres défenseurs avant vous, ne s’est-elle pas imposée ?
Réponse : Quelques éléments de réponse dans Glozel : un dépôt votif. PDF
Question : Le Corpus d’Antonin Morlet, publié en 1965, pourrait-il être actualisé ?
Réponse : Cette publication a le mérite d’exister. Mais son étude critique montre qu’elle reste un pis-aller, dont les faiblesses trouvent d’ailleurs une explication historique. Aujourd’hui, elle ne peut plus être un outil fiable pour une approche scientifique de l’épigraphie glozélienne. Voici quelques suggestions, non exhaustives, pour élaborer un nouveau corpus. PDF
Question : Sait-on où se trouvent aujourd'hui les bronzes gallo-romains découverts à Montgilbert au XIXe siècle, dont vous avez rappelé l'existence dans Confins et sanctuaires ?
Réponse : Une recherche en histoire des sciences et épistémologie portant sur l'archéologie de la Montagne bourbonnaise au XIXe siècle a permis de tous les localiser dans des collections publiques, et d'attribuer une provenance à deux d'entre eux. Leur histoire, de leur découverte à leur redécouverte, est racontée dans Les bronzes gallo-romains de Montgilbert (Ferrières-sur-Sichon, Allier). PDF
Question : Depuis quand le site où ont été faites les découvertes de Glozel est-il nommé Champ des Morts ?
Réponse : Il est possible non seulement de dater précisément l'apparition de ce toponyme, mais aussi d'appréhender les raisons de cette dénomination des lieux. Question abordée sous l'angle de l'histoire des sciences et de l'épistémologie dans Glozel : du champ Duranton au Champ des Morts. PDF
Question : Que sait-on de l'exploitation du marbre turquin à Ferrières-sur-Sichon outre ce qui en est dit dans Confins et sanctuaires et dans En terre inconnue ?
Réponse : Si peu de choses qu'il était important d'entreprendre une recherche à ce sujet : Une carrière antique de marbre turquin à Ferrières-sur-Sichon (Allier). PDF